Pour cet avant dernier billet, n’ayant pas de grandes idées pour l’avant dernière lettre de l’alphabet, je profite d’avoir un prénom commençant par Y pour faire une petite introspection et faire un court bilan de cette première participation au Challenge AZ 2019.
Depuis nombreuses années, je suis titillé par l’idée de créer un blog sur l’histoire et la généalogie. En janvier dernier, moi qui refuse habituellement de prendre de bonnes résolutions de nouvelle année, je me suis promis de créer mon blog et de l’alimenter régulièrement. La création du blog fut faite assez rapidement, mais l’écriture des articles n’a pas suivi la motivation du début d’année par manque de temps. Il me fallait donc un petit coup de pression pour me tirer de ma procrastination généalogique. Je me suis donc inscris au challenge A à Z organisé par Sophie Boudarel de « La gazette des ancêtres ». J’avais la ferme intention de prendre de l’avance et de rédiger tous mes articles avant le challenge.
Bien entendu, la veille du challenge, aucun article n’était écrit et aucun thème de ces articles décidé. A partir du jour de lancement, la pression du résultat étant présente, je me suis mis chaque jour à l’écriture d’un article. A fin de d’assurer mes autres engagements, l’écriture était plutôt nocturne.
A l’heure du bilan, je me rends compte de la richesse de ce challenge et de son grand intérêt pour les passionnés de généalogie. A titre personnel, ce challenge A à Z m’a permis de :
– formaliser de vieilles recherches qui me tenaient à cœur. Cette relecture et analyse de vieux documents retrouvés au fil des années m’a permis de redécouvrir des éléments auxquels je n’avais pas prêté attention. Ce fût le cas par exemple des deux incendies de Brangelin que j’avais initialement confondu en un seul incendie.
– retracer la vie ou des moments de vie d’un ancêtre comme celle du révolutionnaire Pierre Morfouesse. Cela me permet de lui redonner vie le temps de la lecture de l’article.
– mettre en valeur ces petits héros de la grande Histoire comme Toussaint Augustin Morfouesse, qui a combattu du début des guerres révolutionnaires jusqu’à la bataille de Waterloo et qui a survécu malgré de nombreuses blessures. Le jeune François Jarno, Mort pour la France à 20 ans n’aura pas cette chance.
– vérifier les légendes familiales comme avec mon ancêtre chouan Mathurin Saillard et de son trésor ou du gisant de l’église de Plouha.
– partager des astuces comme la recherche des soldats de Napoléon ou des décorés de l’ordre de la légion d’honneur.
– formaliser des méthodologies de généalogie comme sur la recherche d’ancêtres grâce aux analyses ADN.
– échanger avec d’autres généalogistes notamment sur des thèmes comme les tests ADN permettant de développer la généalogie génétique, sujet qui reste encore aujourd’hui polémique.
– mettre des bouteilles à la mer. Nos découvertes ouvrent bien souvent la porte à de nombreuses questions et de nouveaux blocages. La communication sur ces recherches peut permettre, si le hasard fait bien les choses, à un autre généalogiste de venir vous donner des conseils pour vous aider à débloquer vos recherches.
– faire part d’anecdotes ou de découvertes amusantes. Ce fut le cas avec les sulfureux dossiers de mœurs de la lieutenance générale de Police de Paris au XVIIIe siècle ou l’histoire du tramway meurtrier.
– apprendre de nouvelles histoires ou techniques en lisant les articles des autres généalogistes participants. Avec ce challenge, ce sont des milliers d’articles qui sont disponibles. Chacun peut donc se plonger dans l’univers des autres généalogistes. C’est un vrai partage d’expérience.
– partager ses recherches avec sa famille. Il n’est pas toujours simple de partager ses recherches. L’écriture d’article est à mon sens un bon moyen, car elle permet de formaliser les recherches de manière plutôt ludique et donne un support plus propice à l’échange des connaissances sur ses ancêtres.
– créer des vocations. En échangeant aussi avec un public qui n’a pas eu l’occasion de se plonger dans sa famille, j’espère que ces quelques articles, s’ils les ont divertis, leur donneront à eux aussi l’envie de découvrir la vie de leurs aïeux.
– découvrir des vieux métiers oubliés comme le Sommier de la Chapelle et Oratoire du Roi, le garde la porte du roi ou le garde des plaisirs.
– redécouvrir des faits historiques dont nos ancêtres ont été les acteurs. Comme la guerre de Sept ans, où Guillaume Le Bras a été fait prisonnier, guerre mondiale qui a changé la face du monde.
Je pourrais continuer cette longue liste des apports du challenge AZ pour un passionné de généalogie, mais je ne veux pas vous ennuyer plus longtemps. Je profite pour remercier tous ceux et toutes celles qui ont pris la peine de me lire et qui m’ont transmis leurs encouragements. J’ai apprécié cette expérience et je continuerai à partager avec vous quelques histoires du passé.
Que ce qui sont titillés par l’écriture d’un blog pour partager leur passion, n’hésitent pas à se lancer !
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